« Le Tournesol » Amiens, 16 octobre 2011

 

Que d’émotions Bélia !

 

Dimanche matin, j'arrive par le train en gare d'Amiens. Le quai est quasiment désert. Nous sommes pourtant dans l'une des villes les plus peuplées de France. Ce matin-là, Amiens dort encore après une Nuit Blanche. Le silence est d'or. Seul, le soleil semble se lever et nous réchauffer. Je suis accueillie par le couple angélique, Bélia, artiste-peintre médiumnique et Antoine. Au loin, Antoine ressemble au Petit Prince de St Exupéry. Ils se trouvent là à m'attendre sur l'autre quai, deux rames plus loin. J'esquisse un timide sourire et signe de la main en guise de reconnaissance. Je suis éblouie par tant de lumière qui émane au-delà des limites de leur corps. Une aura claire et brillante. Ils ne font qu'Un. Je marche rapidement vers eux. Les retrouvailles me remuent le cœur après plus d'un an de séparation. Puis, nous sommes littéralement happés par la Cathédrale nous entraînant vers la nef d’une hauteur vertigineuse. Sur le chemin qui nous y conduit, Antoine fait une genou flexion. Entre les fines dalles qui parsèment notre chemin se trouve un fer à cheval porte bonheur miniature, un signe par excellence.

 

Repas chaud, chaleureux et rapide. Le temps presse ici et file à vive allure.

 

Nous voilà arrivés en salle de conférence qui se déroule en une organisation parfaite. Aujourd’hui chaque membre du bureau s'affaire divinement à la tâche qui lui a été donnée pour que Bélia, Lilia (médium) et toutes les personnes ici présentes dans la salle ayant perdu un être cher soient accueillies avec bienveillance.

 

Seul le vidéo projecteur (matériel loué pour mettre haut en couleur le témoignage de Bélia) ne répond pas présent ! Antoine essaie de faire fonctionner l’appareil qui ne veut rien entendre, ni même nos supplications. L’amulette trouvée sur le chemin ne pourrait-elle pas nous sauver ? Après l’intervention d’une aide extérieure…, revenons sur les merveilleuses toiles que Bélia peint.

 

Bélia apporte son témoignage saisissant. Elle raconte le départ de son père de l’autre côté du miroir, un départ douloureux parce qu’empreint d’un amour incommensurable entre un père et son enfant. Très vite, il sera donné à Bélia d’entendre les voix de l’au-delà lui dire « Peint ! ». Bélia s’y soumet de bonne grâce avec passion. C’est une porte qui s’ouvre sur une autre dimension, état de conscience où nous pouvons retrouver nos êtres chers disparus. Bélia, au travers de ses peintures, nous autorise le voyage dans un monde qui nous est encore invisible.

 

 

 

Au royaume des cieux, nous sommes en présence de la princesse Diana qui nous inspire que l’amour est plus fort que tout.

Au-delà, le temps n’existe plus. Pour preuve, nous nous retrouvons en présence de Nostradamus qui a souhaité être emmuré en position verticale pour qu’aucun poltron imbécile ne piétine sa tombe.

Bélia a plus de 80 toiles à son actif depuis maintenant 6 ans qu’elle peint. Des toiles aux couleurs harmonieuses qui émettent de subtiles vibrations.

Puis, je reconnais la peinture que Bélia a faite en la mémoire de ma fille Kildine. En toile de fond, les immeubles de la ville où je réside. Au-dessus, l’esprit de mon enfant qui survole à faible altitude, comme pour nous montrer sa présence près de nous pour notre plus grand réconfort.

 

 

D’un coup, Bélia manque de voix dans ses explications. Un silence respectueux. Des larmes, des perles d’amour roulent sur mes joues. Bélia est émue. Kildine se manifeste en l’envahissant d’une très forte émotion, confiera plus tard Bélia. Sa présence se confirme au cours de la séance de médiumnité, introduite par Lilia. L’esprit de Kildine est là insistant à vouloir se communiquer à nous, à moi.

 

Cette journée forte en émotion se termine à la gare d’Amiens comme elle a divinement commencé. Le couple angélique a souhaité m’accompagner sur le quai. La magie de la Vie nous joue un dernier tour : une pluie de plumes comme des confettis, le Ciel est en fête. Une plume qui tournoie autour de nous trois termine sa descente dans la paume de la main de Bélia, tournée vers le ciel. L’Infini dans le creux de la main. Bélia me l’offre, cadeau du ciel, que je glisse dans mon sac à main.

 

Bélia dit : C’est ainsi que Kildine l’a voulu. Que du bonheur !

 

Bélia, serviteur de Dieu, nous ouvre les portes du Ciel. Merci du fond du cœur Bélia.

 

 

Aimée maman de Kildine

 

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