Je souhaite que mon histoire serve de réconfort aux personnes qui doivent subir le départ d'un être cher.

Le 20 septembre 2005 mon mari décédait après six mois de maladie. Pour moi, tout s'écroulait car nous étions très proches. Mourir à 61 ans, je trouvais cela injuste, pourquoi nous ?

En octobre, mon amie Jacqueline me demande de l'accompagner à une conférence donnée par l'association Le Tournesol à Amiens.J'entends parler pour la première fois de "l'au-delà", j'apprends que nos disparus se manifestent de différentes manières et assiste à une séance de médiumnité.

Pendant plusieurs mois, je n'ai pas de messages personnels. Je prends donc rendez-vous en juin 2006 avec Véronique Gagnier et là, pendant une heure, elle fait revivre mon mari car les précisions qu'elle me fournit sont étonnantes.

Lors des conférences, nous apprenons les différents moyens pour entrer en contact avec nos chers disparus (mais nous restons sceptiques). Je me plonge dans les livres parlant de cet au-delà, de ce qui se passe lors de notre mort (qui n'est qu'un passage vers une autre vie).

En lisant "La révélation de Samsara" d'Anne Ray Wendling, je trouve réponse à notre séparation. C'était tout à fait notre cas qui était expliqué. J'étais tellement bien auprès de mon mari que j'en étais égoïste. Je ne faisais pas attention aux détresses qui nous entouraient. Donc, comme lui avait terminé ses épreuves sur terre, sa mort m'a permis de continuer ma progression, de m'ouvrir aux autres. J'ai retrouvé mon équilibre en rendant visite aux personnes âgées dans les maisons de retraite.

D'ailleurs, lors de notre dernier contact, mon époux me confirme cette définition de la séparation de deux êtres qui s'aiment.

Aussi je ne peux que remercier mon amie qui m'a conduite vers Micheline et son association "Le Tournesol" qui nous permet d'accepter le départ si douloureux de ceux que nous aimons et de comprendre pourquoi nous devons vivre tant d'épreuves avant de retourner vers la "maison du Père" selon l'expression qu'emploient nos disparus.

Ce que nous devons toujours avoir à la pensée, c'est que nos aimés sont vivants, à nos côtés. Nous ne mourons pas mais changeons juste de vie et nous continuons à progresser pour arriver à la perfection voulue par la puissance divine en revenant vivre plusieurs vies terrestres

 

Ghislaine pour son mari Michel